Sur les pas de Charles de Foucauld

Le 15 mai prochain, le pape François célèbrera la tant attendue canonisation du Bienheureux Charles de Foucauld, apôtre de l’amour, « frère universel », amoureux de l’Eucharistie.  L’Association Marie de Nazareth s’associe à Étoile Notre Dame pour vous emmener à Rome 2 ou 5 jours pour l’événement ! 

Au programme : visite de quelques basiliques majeures et lieux à ne pas manquer et participation à la cérémonie de canonisation place Saint-Pierre de Rome.

Pour les plus gourmands, après ces deux jours à Rome, le pèlerinage continue en Italie : à Lanciano, où a eu lieu un miracle eucharistique exceptionnel ; à Manopello, où est conservé le voile avec lequel Véronique a essuyé le visage de Jésus pendant sa passion. Le pèlerinage vous conduira à San Giovanni Rotondo, au sud de l’Italie, sur les pas de saint Padre Pio. Les pèlerins venaient du monde entier pour participer à la messe de Padre Pio. Et pour finir, une visite est prévue à Pietrelcina, où Padre Pio a reçu les stigmates pour la première fois. 

Alors inscrivez-vous sans attendre, et parlez-en autour de vous ! 

La canonisation de Charles de Foucauld est une grande joie pour les Français ! C’est l’occasion pour nous d’approfondir la personne de Charles de Foucauld, un saint pour notre temps. Le suivre, c’est suivre un chemin de mission par la fraternité à travers l’amour de Jésus.

Qui est saint Charles de Foucauld ?

Le 15 mai 2022, Charles de Foucauld sera reconnu saint. Depuis des années, de nombreuses personnes le prient et le considèrent déjà comme tel. Né à Strasbourg le 15 septembre 1858, il grandit dans une famille chrétienne. À l’âge de l’adolescence, il s’éloigne de la foi et dit lui-même : « À 17 ans, j’étais tout égoïsme, tout vanité, tout impiété, tout désir du mal, j’étais comme affolé (…) ». Il devient officier, mais n’a pas beaucoup de convictions et se fait appeler par ses amis « le gros Foucauld ». Il se lance malgré tout dans une expédition périlleuse au Maroc et revient auprès de sa famille avec le désir de chercher Dieu. Il devient alors moine trappiste, puis prêtre en mission au Sahara, chez les Touaregs du Hoggar. « De 4h30 du matin à 8h30 du soir, je ne cesse de parler, de voir du monde : des esclaves, des pauvres, des malades, des soldats, des voyageurs, des curieux. » Le père Charles passe aussi beaucoup de temps devant l’Eucharistie. Il se réjouit d’ailleurs dans ces récits d’avoir pu y installer le premier tabernacle. Mais il a compris que la meilleure manière pour lui d’apporter le Christ était de vivre au quotidien avec les Touaregs. Il a compris qu’il devait faire confiance à Dieu en le laissant lui-même toucher le cœur de chacun. Il est violemment tué par les Senoussistes le 1^er décembre 1916 aux portes de son ermitage de Tamanrasset.

Les deux miracles

Pour être reconnu saint par l’Église, il ne suffit pas d’avoir mené une vie exemplaire, il faut deux miracles reconnus. Voici ceux de Charles de Foucauld. 

Le premier miracle a eu lieu en 1984. Giovanna Citeri Pulici, une Italienne, a été guérie de son cancer des os par l’intercession du père Charles de Foucauld. Son mari et ses deux sœurs religieuses ont prié l’ermite d’Algérie, et après une étude en profondeur du cas, le miracle a été officiellement reconnu en 2004 par l’Église. 

C’est le 30 novembre 2016, la veille du centenaire de la mort du bienheureux, que Charles de Foucauld va de nouveau intercéder. Charle, un jeune charpentier de 21 ans, tombe de plus de 15 mètres de haut, en réparant la chapelle de l’école Saint-Louis à Saumur. Son entourage, et particulièrement son patron, prie Charles de Foucauld pour obtenir la guérison de Charle, qui s’était empalé en tombant sur un banc retourné de l’église. Deux mois plus tard, le jeune charpentier sort de l’hôpital sans aucune séquelle, fait incompréhensible pour les médecins. L’Église reconnaît ce deuxième miracle le 26 mai 2020, et lance ainsi le processus de canonisation.

Rendez-vous à Rome le 15 mai !